France 3 / Thalassa / 25′
Jericoacoara est un paradis coupé du monde. Une oasis au milieu d’un océan de sable à laquelle on ne peut accéder que par la mer ou en traversant les dunes. Jericoacoara – littéralement, « le caïman couché sous le soleil », c’est aussi un parc national de plus de 8 000 hectares. C’est enfin un village tropical au bord d’une plage classée parmi les plus belles du monde : trois rues et une centaine de « pousadas ». Elles n’étaient qu’une dizaine il y a quinze ans, à l’heure où l’endroit n’était encore connu que d’une poignée d’initiés et où les habitants s’éclairaient aux lumières à gaz. Depuis 10 ans, « Jeri » possède l’électricité, mais il est toujours de rigueur de lézarder, pieds nus, dans ses ruelles ensablées, qui, toutes, convergent en un même point: la grande dune, face à l’océan. En un rituel immuable, les habitants s’y donnent rendez-vous, chaque soir, à l’heure du coucher du soleil. Reste que les richesses de cette région commencent à susciter des convoitises. Des nouveaux venus entendent en tirer profit.